Le compost permet d’obtenir, en quelques mois, un substrat nutritif à ajouter à votre terre du jardin, ou votre terreau pour favoriser et enrichir vos cultures. Le compost est composé de déchets recyclés qui proviennent de la cuisine ou encore du jardin.
Vous avez une grande superficie de terrain… optez pour le tas de compost :
Vous allez mettre votre tas de compost dans un coin reculé du terrain, car en chauffant, il dégagera des odeurs pouvant devenir incommodantes pour vous et votre voisinage.
Ce qu’apporte un tas de compost :
- Il est idéal lorsque vous avez une grosse quantité de détritus verts au jardin à détruire.
- Vous obtenez un compost sain que vous pourrez utiliser sans crainte de propager des maladies, grâce au fait que le compost chauffe à une température assez élevée, qui éradique tout ce qui est nuisible.
- Le compost se remue facilement à la fourche, de façon à lui apporter de l’air. On peut également l’humidifier par arrosage car il en a besoin.
Ce qui peut poser problème :
- Il n’est pas très joli à voir et prend une certaine place sur le terrain.
- Les animaux sauvages (chats…), et même ceux domestiqués peuvent fouiller dedans et étaler le compost.
- Le tas de compost peut être trop sec, ou au contraire beaucoup trop humide, il faut donc surveiller, humidifier ou protéger par bâchage au besoin.
Vous avez un petit jardin… optez pour un composteur avec couvercle :
C’est, dans le cas d’une petite surface de jardin, le mieux pour vous. Il en existe dans le commerce faits de bois, ou de plastique généralement résistant.
Le principe du composteur est le même que pour le tas de compost. Ici, on met les détritus verts par le dessus, on ferme le composteur et on récupère son compost via la trappe.
Ce qu’apporte un composteur :
- Il est plus discret, et il prend aussi nettement moins de place au jardin.
- Le contenu n’est pas accessible aux animaux, ce qui évite la fouille du compost.
- Le fait qu’il y ait un couvercle évite que le compost ne sèche trop vite, tout en le protégeant de l’excès d’humidité dû aux fortes pluies.
Ce qui peut poser problème :
- Certains composteurs sont assez petits et donc vite pleins, ce qui peut être gênant.
- Du fait qu’un composteur peut être « petit », la quantité de compost obtenu pourrait ne pas suffire pour les cultures, ce qui oblige parfois à en acheter un deuxième.
- Bien remuer le contenu peut ne pas être facile à réaliser, car on manque de place pour opérer.
- Du côté durée de vie, le composteur fait de bois résistera beaucoup moins dans le temps qu’un composteur en plastique.
Comment faire un bon compost ?
Il faut veiller à intégrer les bons ingrédients au compost. Les bons ingrédients à mettre au compost peuvent être des aliments périmés, des agrumes et des algues. Concernant les éléments provenant de votre jardin : n’hésitez pas à inclure dans votre compost des restes d’arbustes d’ornement, des rosiers de petite taille, des brindilles, des coques de noix, noisettes, pistaches, des écorces mais également des déchets du potager et du verger, du foin, de la paille, du fumier, des mauvaises herbes, de la mousse, de la fougère. Concernant les déchets alimentaires, n’hésitez pas à y inclure des épluchures de fruits, des filtres à café, thé et infusion, des fruits pourris, du pain rassis, des restes de repas…
Un bon équilibre entre tous les ingrédients
Certains de vos ingrédients constituent de la matière végétale « carbonée » à l’inverse d’autres que l’on peut placer dans la catégorie matière végétale « azotée ». Comptez, parmi la matière riche en carbone : les feuilles mortes, les brindilles, les copeaux de bois : tout ce qui est brun, sec et dur. Les aliments riches en azotes sont habituellement de couleur verte, mous et humides. Pour un compost parfait, ce dernier doit être constitué de 2/3 de matières azotées et d’1/3 de matières carbonées.
Une bonne aération du compost
Il est indispensable de brasser les ingrédients en les incorporant au compost, sinon ces derniers manqueront d’oxygène et l’odeur deviendra nauséabonde. Les matières carbonées permettent cette bonne aération et viennent contrebalancer l’humidité et la mollesse des autres éléments azotées.
Comment obtenir le taux d’humidité parfait pour votre compost ?
Le taux d’humidité va avec le taux d’oxygène. En effet, lorsque le compost souffre d’un trop fort taux d’humidité, le taux d’oxygène baisse et le compost pourri. Inversement, si les éléments constituant le compost ne sont pas assez humides, le processus de compostage ne sera que plus long : les petits animaux dans le compost ont besoin d’humidité pour vivre et permettre le processus de compostage. Pour veiller au bon taux d’humidité, il peut être opportun de suivre un didacticiel sur internet. En bref, il vous faut arroser le compost, faire tremper la matière végétale carbonée qui est très sèche par nature puis faire sécher le compost.
Composter sur son balcon ou dans son appartement ?
Vous vivez en appartement et pensez ne pas pouvoir produire votre propre compost ? Eh bien, c’est faux. En intérieur ou sur un balcon, il est possible de cultiver son propre compost. Et les bénéfices sont nombreux. En effet, cela permet de réduire considérablement ses déchets quotidiens (forme de recyclage des déchets à petite échelle) car c’est ce avec quoi vous nourrissez votre compost. D’autre part, une fois le ‘’thé de compost’’ répandu sur la terre, les nutriments seront libérés à chaque arrosage, assurant un nourrissage constant des plantes.
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